Michel Larive

Député de la deuxième circonscription de l'Ariège

 

 

Porter votre parole, partout où cela est utile

Vous m’avez fait l’honneur de m’élire comme député pour défendre les valeurs humanistes, sociales et écologiques auxquelles vous et moi sommes viscéralement attachés. La tâche est rude mais mon effort, associé à celui de mes collègues de la France insoumise, sera sans relâche pour nous opposer à la politique destructrice d’Emmanuel Macron.
Parmi mes nombreux devoirs, je n’oublie pas celui de vous tenir constamment informé.e.s du travail effectué et c’est pourquoi, sur ce site, je vous rendrai compte régulièrement de notre actualité.

bilan de mandat Michel Larive

Mon bilan de mandat

2017 – 2022

À quelques semaines des élections législatives, je tenais à vous faire part de mon bilan de mandat.

Ce bilan vous présente, de façon non exhaustive, mes actions conduites en tant que député de la 2è circonscription de l’Ariège, durant ces cinq années, de 2017 à aujourd’hui.

J’ai choisi les actions qui ont le plus marqué mon mandat, tant au niveau local, que national et international.

Vous le trouvez en lecture sur Calaméo, en cliquant sur l’image ci-contre.

 

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Edito


“L’espérance est un risque à courir”

Les multiples alertes que nous lançons haut et fort depuis des années, avec mes collègues député.es de la France Insoumise, semblent malheureusement se réaliser dans les faits. Nous ne nous enorgueillissons pas de la pertinence de nos analyses, mais regrettons plutôt le manque d’écoute voire le mépris dont nous avons fait l’objet, et déplorons l’absence d’anticipation qui en découle.

Sur le plan géopolitique d’abord, je condamne avec la plus grande fermeté la terrible guerre déclarée par le Président de la fédération de Russie Vladimir Poutine à l’Ukraine, aux portes de l’Europe. Rien ne saurait justifier le recours à la force brute choisi par l’autocrate russe pour imposer ses exigences aux pays de l’Union Européenne et à l’OTAN, plongeant les populations civiles dans les affres de la guerre. Mais nous avons néanmoins le devoir de reconnaître qu’il s’agit pour nous occidentaux.ales, pour nous Français.es, d’un échec diplomatique cuisant. D’autres choix politiques auraient sans doute permis d’éviter cette situation tragique qui fait peser la menace d’une guerre totale, d’une guerre nucléaire, sur l’Europe et sur le monde. Quoiqu’il en soit, il est indispensable de maintenir ouverte la voie de la diplomatie afin de faire taire les armes au plus vite et ainsi éviter l’escalade. Les discours bellicistes, d’un côté comme de l’autre, doivent cesser. Le chef de l’État et tout notre personnel diplomatique doivent œuvrer de concert pour que des négociations sérieuses puissent avoir lieu. Nous soutenons, à la France Insoumise, la nécessité d’organiser dans les plus brefs délais une conférence sur les frontières dans le cadre de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Car nous ne pouvons pas continuer à éluder les tensions et les conflits larvés concernant en particulier les questions d’intégrité territoriale et de défense, qui durent depuis au moins la fin de la guerre froide.

Quelle qu’en soit la gravité cependant, cette guerre en Ukraine ne doit pas nous faire oublier la crise écologique et les dangers du réchauffement climatique. Toutes les caméras et tous les micros du monde sont braqués vers l’Est de l’Europe, si bien que nombre de nos concitoyen.nes sont probablement passé.es à côté du second volet du rapport 2022 du GIEC, paru le 28 février dernier. Pourtant l’urgence écologique, due au dérèglement climatique menace aussi l’humanité. Les effets du réchauffement sont visibles partout autour du globe et nombre d’entre eux sont jugés irréversibles par les scientifiques qui nous alertent depuis plusieurs décennies, et dont la marge d’erreur s’est considérablement réduite au fil du temps. Pourtant l’apathie de la majeure partie des dirigeant.es de la planète sur le sujet contraste dramatiquement avec l’urgence de la nécessité d’agir concrètement pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre et préparer nos sociétés aux inévitables impacts que le changement climatique engendre déjà. En France, le tribunal administratif de Paris a prononcé en novembre dernier une condamnation, à la portée plus symbolique que pratique, contre l’État pour “inaction climatique”. En effet, le bilan du Président Macron en la matière est édifiant. Son aveuglement et son refus de remettre en question notre modèle socio-économique productiviste, basé sur l’accumulation sans limite et la consommation à outrance, lui interdisent de prendre les mesures salvatrices qui seules nous permettraient de corriger à temps notre trajectoire. A l’inverse, le projet politique que nous défendons au sein de la France Insoumise et aujourd’hui dans le cadre de la campagne de l’Union Populaire pour l’élection présidentielle propose une bifurcation écologique qui passe par la remise en cause du capitalisme dominant, la planification économique avec la création de centaines de milliers d’emplois et des investissements massifs dans l’agriculture, la rénovation énergétique des bâtiments, les transports, les énergies renouvelables, etc. Nous inscrirons dans la Constitution future, la règle verte, autrement dit le principe selon lequel on ne doit pas prendre à la nature plus que ce qu’elle est en capacité de reconstituer, afin que l’écologie imprègne de façon transversale chaque pan de notre politique.

Les récents événements ne détourneront pas non plus mon regard du dénuement dans lequel sont plongés de plus en plus de gens, tandis qu’un nombre toujours plus restreint de personnes accapare la majeure partie des richesses produites par le travail. Ceux que nous appelons sans hésitation les “profiteurs de crise” ont engrangé des bénéfices records durant la pandémie de la COVID19 alors que la plus grande partie de la population était frappée par des restrictions diverses et par les conséquences de la maladie. Les milliardaires du monde entier ont vu leur fortune doubler depuis le début de l’épidémie. La France n’est pas en reste et fait même figure de symbole de cette explosion des inégalités à la faveur du COVID19, puisque selon l’ONG Oxfam, qui publiait à la mi-janvier un rapport intitulé “Les inégalités tuent” : “la fortune des milliardaires français a augmenté plus rapidement en 19 mois de pandémie qu’en une décennie entière”. Il s’agit d’une augmentation de 86% soit 236 milliards d’euros, une somme qui “représenterait assez d’argent pour quadrupler le budget de l’hôpital public ou distribuer un chèque de 3500 euros à chaque Français.” Les 5 plus grandes fortunes de France possèdent désormais à elles seules autant que les 40% de Français.es les plus précaires. Tandis que quelques personnes continuent d’accumuler les richesses sans limite, le Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale estime que le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté avoisinait, en 2021, les 12 millions de personnes soit 18,46% de la population française. Par comparaison en 2018, selon l’INSEE, il y avait 9,3 millions de pauvres, ce qui était déjà beaucoup trop dans la 6ème puissance économique du monde ! Nous ne pouvons pas nous résoudre à cette situation car il n’y a pas de fatalité en la matière. Nous voulons dire aujourd’hui : la fête est finie ! Nous devons organiser une bien meilleure répartition des richesses, qui passera notamment par une nouvelle fiscalité sur les revenus avec 14 tranches d’impôts (contre seulement 5 aujourd’hui), un impôt universel pour lutter contre les “déserteurs fiscaux”, le rétablissement intégral de l’ISF, de nouvelles règles concernant la répartition des bénéfices entre les actionnaires et les salarié.es, l’embauche de fonctionnaires pour lutter contre les fraudes, le rehaussement de tous les minimas sociaux au niveau du seuil de pauvreté, et l’augmentation immédiate du SMIC à 1400 euros nets (puis progressivement chaque année).

Enfin, je continue et je continuerai de m’insurger contre l’abandon des territoires par l’État, qui aggrave les inégalités et contribue à abîmer le pacte républicain. Car la nature ayant horreur du vide, là où l’État est absent, s’installent pour le meilleur et pour le pire des individus et des groupes qui entendent pallier ces carences, et qui parfois nourrissent toutes sortes d’obscurantismes. Notre démocratie est malade de toutes ces promesses politiques non tenues et du mépris des « élites » pour le peuple français. La technocratie omnipotente, avec ses méthodes déshumanisées et ses logiques comptables, maltraite les populations et démantèle progressivement nos services publics. Les méthodes de management inspirées du monde des entreprises privées, la réduction drastique des effectifs de fonctionnaires et autres coupes rases dans les budgets mettent à mal toutes les administrations publiques, des préfectures aux services de l’éducation nationale, en passant par la justice et les hôpitaux. La surcharge de travail, l’épuisement et la perte de sens qu’entraînent toutes ces restructurations brutales, menacent à très court terme la continuité des services publics et leur pérennité. Il est temps que tout cela cesse ! Avec l’Avenir en commun, nous voulons raffermir la présence de l’État au cœur des territoires, redéployer des services publics dignes de ce nom, réorganiser les collectivités territoriales en redonnant toute leur place aux communes qui incarnent la proximité de notre démocratie. Nous devons proposer des mesures adaptées pour redynamiser nos territoires, à contre-courant des règlements urbano-centrés qui sont en décalage complet avec les réalités multiples qui caractérisent les ruralités. Nous mettrons un coup d’arrêt à la mise en concurrence des collectivités entre elles et restaurerons pleinement l’égalité territoriale.

Comme le déclamait Georges Bernanos à ses étudiant.es à Rio de Janeiro, en décembre 1944, je demeure convaincu que “L’espérance est un risque à courir, c’est même le risque des risques. L’espérance est la plus grande et la plus difficile victoire qu’un homme puisse remporter sur son âme.” Aussi, mon engagement demeure intact et je le maintiendrai aussi longtemps qu’il le faudra pour que les idées humanistes et écologiques que je défends gagnent le cœur de tou.te.s mes compatriotes.

Actualité

Retrouvez ici mon actualité la plus récente à l’Assemblée nationale, en Ariège ainsi que lors de mes déplacements en France et à l’étranger.

Le saccage de l’école publique se poursuit en Ariège comme ailleurs

Cette année encore, malgré la promesse du Président de la République de ne pas fermer de classe en milieu rural, la carte scolaire décidée en février par le Directeur des Services Départementaux de l’Éducation Nationale (DSDEN) en Ariège laisse un goût amer aux enseignant.es et aux parent.es d’élèves. Avec neuf fermetures de classe pour...

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Carte scolaire Ariège
Une guerre aux portes de l’Europe : des rassemblements pour la paix

Trois jours après le début du conflit en Ukraine, un peu partout en France et à travers le monde se sont tenus des rassemblements pour la paix. Le 27 février, j’ai pris part à celui de Foix.Se rassembler est un moyen pour montrer au peuple ukrainien que des millions de citoyen.nes de nombreux pays, de villes, de villages, les soutiennent. Et...

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Rassemblement pour la paix à Foix
A la rencontre des habitant.es des quartiers populaires à Pamiers

Le 24 février, mon amie et collègue, la député européenne Leïla Chaibi est venue à Pamiers à la rencontre des habitant.es du quartier populaire du Foulon à Pamiers. Nous avons ensuite animé une réunion publique à la salle Espalioux, sur le thème de la lutte contre la précarité et inégalités.Dans la salle de la Foultitude, les Appaméen.nes du...

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rencontre Leila Chaibi et habitants de pamiers

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