Trois jours après le début du conflit en Ukraine, un peu partout en France et à travers le monde se sont tenus des rassemblements pour la paix. Le 27 février, j’ai pris part à celui de Foix.
Se rassembler est un moyen pour montrer au peuple ukrainien que des millions de citoyen.nes de nombreux pays, de villes, de villages, les soutiennent. Et ainsi tenter de leur apporter de l’espoir et du courage pour faire face à l’impensable agression qu’ils subissent. Depuis, nous voyons la solidarité se mettre en place très rapidement avec la multiplication des initiatives, aussi bien personnelles qu’associatives et humanitaires, pour accueillir les femmes et enfants obligés de fuir, collecter du matériel, des médicaments ou des dons financiers. Je suis particulièrement touché par cette générosité spontanée.
Se rassembler si nombreux sert également à exprimer notre opposition totale à la guerre. Il est évident que tout doit être fait pour éviter une possible escalade et ramener la paix. Le monde que nous voulons n’est pas celui de la violence, de la confrontation armée. La paix, ce bien précieux pour l’humanité toute entière est en perpétuel danger. Aujourd’hui, la guerre est en Europe et pour la première fois depuis longtemps, nous entendons ces mots terribles : « éviter une guerre mondiale », « terreur nucléaire ».
A cela s’ajoute une étrange proximité, à laquelle il est parfois difficile de s’habituer, permise par la technologie. Nous basculons dans la cruelle réalité de la guerre grâce aux outils de communication dont nous disposons en ce vingt-et-unième siècle. Sur nos téléphones, nous assistons à chaque minute du conflit retransmis par les médias. Mais surtout, les habitant.es d’un pays agressé s’adressent à nous directement. Ils témoignent avec leur smartphone, depuis leur salle-de-bain qui leur sert d’abri, leur voiture pour fuir la menace. Ils filment depuis leur fenêtre les bombes qui embrasent le ciel ukrainien, nous expliquent leur quotidien, leurs peurs. Peut-être que ce sont ces images et les émotions qu’elles provoquent en nous, bien plus que n’auraient pu le faire de simples photos et articles de journaux du siècle passé pourtant pas si lointain que cela, qui nous font réaliser que la vie telle que nous la connaissons, ce que l’on pense être la normalité, peut basculer du jour au lendemain.
J’affirme à nouveau que la paix doit prévaloir en toutes circonstances !
Bonjour,
Si tu penses, Michel, que la paix doit prévaloir, ce que je pense aussi, ce n’est pas la peine alors de commencer ton article en stigmatisant Poutine comme ‘autocrate’ et déclencheur de guerre.
La guerre est en Ukraine depuis des années, comme tu le sais et Poutine a prévenu qu’il ne veut pas l’Europe à ses portes. Les USA avaient menacé la Russie de riposte nucléaire si elle n’ôtait pas ses missiles de Cuba.. Le monde a trouvé cela normal.
Aujourd’hui le régime de Kiev qui bombarde depuis 8 ans les provinces du Donbass, qui refuse de reconnaître officiellement le referendum de la Crimée, qui, bien que n’étant ni dans l’UE ni dans l’OTAN, abrite des labos P4 appartenant aux USA, ce régime où pullulent des nostalgiques de la Wehrmacht et du 3ème Reich et bien, nous le considérons comme une victime innocente ou quasi, et tous en chœur vous vous alignez sur le mot d’ordre : haro sur Poutine l’autocrate !
Je ne dis pas bravo à la FI même si elle se comporte un peu mieux que d’autres en ne poussant pas à l’envoi d’armements en Ukraine.
Et Poutine n’impose pas « ses exigences aux pays de l’UE ni à l’OTAN », comme tu l’écris. Il demande à ce que soient respectés les accords convenus, et il s’adresse principalement au Président de l’Ukraine en lui intimant de renoncer à l’OTAN et à l’UE, de reconnaître le vote des populations de Crimée et de reconnaître les républiques autonomes du Donbass.
Ce sont des exigences ni nouvelles ni drastiques.
Les populations russophones du Donbass qui en ont assez de se faire bombarder et affamer l’appellent depuis longtemps à leur secours.
Je suis pour la paix, pour des négociations, pour une ingérence minimum, pour accueillir les réfugiés, mieux que d’habitude.., et pour un discours plus responsable. Comme tu le dis il est dramatique d’entendre des individus en poste parler aussi légèrement de guerre nucléaire comme d’une évolution possible..
Merci pour ton travail et tes interventions à la tribune des députés.
Andrée