Commerces de proximité : j’interpelle le Premier Ministre sur leurs fermetures injustes et déloyales

J’ai attiré l’attention de Monsieur le Premier Ministre, sur la concurrence déloyale que subissent les petites commerçants, suite à la décision de Gouvernement de confiner de nouveau le pays.

Le député considère que la fermeture des commerces de proximité est injuste et incompréhensible. La décision est injuste dans la mesure où les petits commerces sont désarmés face aux grandes enseignes des hypermarchés qui elles, peuvent poursuivre le commerce de textile, jouets, articles de sport, équipement de maison etc. Cette situation est également incompréhensible car le risque sanitaire dans ces petits commerces ne parait pas plus important que celui des rayons parfois bondés dans les supermarchés. Plusieurs unions commerciales et élus locaux ont d’ores et déjà exprimé leur opposition à cette concurrence déloyale imposée aux commerces de proximité. Le député s’est associé à leur démarche. Ainsi, il souhaite interroger Monsieur le Premier Ministre sur les mesures qu’il compte prendre pour mettre fin à cette situation ?

· En parallèle de cette interpellation, j’ai également adressé un courrier aux commerçants de ma circonscription dont voici la teneur : 

“Mesdames, Messieurs, 

Lors de son allocution du mercredi 28 octobre, le Président de la République a décidé de confiner de nouveau le pays, entraînant la fermeture des activités jugées « non essentielles ».

Je tiens, par la présente lettre, à vous apporter tout mon soutien face à la fermeture de vos structures, à bien des égards injuste et incompréhensible. La décision est injuste dans la mesure où vous subissez une concurrence déloyale avec les grandes enseignes des hypermarchés qui elles, peuvent poursuivre le commerce de textile, jouets, articles de sport, équipement de maison etc. Ceci est également incompréhensible car le risque sanitaire dans vos commerces ne me paraissant pas plus important que celui des rayons parfois bondés dans les supermarchés.

Plusieurs unions commerciales et élus locaux ont d’ores et déjà exprimé leur opposition à cette concurrence déloyale imposée aux commerces de proximité. Sachez que je m’associe à votre démarche. Vous pouvez compter sur mon appui et mes interventions auprès des services de l’État et du Gouvernement pour porter votre voix.

En vous souhaitant bon courage, restant à votre écoute et votre disposition, veuillez recevoir, Mesdames et Messieurs, mes sincères salutations républicaines.”